BTSA

 
 

referentielL’ESC dans le BTSA

L’ESC intervient dans la formation générale, mais aussi pour certaines spécialités dans les modules professionnels.

La réforme des BTSA débutée à la rentrée 2022 s’applique progressivement selon les spécialités.

Elle permet de dispenser le BTSA selon deux modalités :

  • modalité classique, conservant des épreuves terminales sur les blocs 1, 7 et 8,
  • modalité semestrialisée dans lesquelles les modules sont assemblés en Unités d’Enseignement donnant lieu à la délivrance de crédits en vue de l’obtention d’une licence (2 ans en BTSA = 120 crédits).

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Référentiels rénovés à partir de 2022

Modules généraux

Les BTSA rénovés permettent de déployer l’ESC dans trois modules interdisciplinaires différents. Les modules M1, M2 et M3 du référentiel de formation sont explicités dans des Documents d’accompagnement indicatifs. Cependant, pour ce qui est du M1, les attendus et modalités d’évaluation sont dictés pour tous les BTSA, indépendamment du fait qu’ils soient mis en oeuvre de manière classique ou selon une architecture semestrialisée.

Documents d’accompagnement des modules du tronc commun produits par l’Inspection de l’enseignement agricole

Dans le cas de la semestrialisation, la Note de service DGER/SDES/2022-796 25/10/2022 a institué que les capacités intermédiaires  2.2 et 2.3 ne soient pas « étanches », c’est-à dire que leurs enseignements puissent être menés sur plusieurs semestres et évalués seulement en fin de parcours.
 
Cette instruction abroge la note de service 2022-161 du 18/02/2022 relative à la définition des épreuves et des modalités d’évaluation pour les épreuves du tronc commun des BTSA rénovés.
 
Extraits de la NS 2022-161, Partie 3 – « Indications de cadrage pour les BTSA selon une organisation semestrialisée » :
ECCF 2.2 : Si l’enseignement visant l’acquisition de la capacité C 2.2 peut être mis en œuvre sur plusieurs semestres, l’évaluation certificative de cette capacité relève d’un seul semestre (S3 ou S4) et d’une grille d’évaluation unique.
Toute situation d’évaluation visant à apprécier l’aptitude du candidat à confronter ses aptitudes aux exigences et opportunité de l’environnement professionnel en vue de s’y ’insérer peut-être mise en œuvre.
ECCF 2.3 : Si l’enseignement visant l’acquisition de la capacité C 2.3 peut être mis en œuvre sur plusieurs semestres, l’évaluation certificative de cette capacité relève d’un seul semestre (S3 ou S4) et d’une grille d’évaluation unique.
Toute situation d’évaluation visant à apprécier l’aptitude du candidat à s’adapter à des enjeux ou des contextes particuliers peut être mise en œuvre.
 
Il n’y a donc plus seulement EPS (C2.1) et LV (C3.2) qui soient « non-étanches » et puissent être menés sur plusieurs semestres.
 
Évaluation de l’épreuve E1 rénovée :
  • Un document d’accompagnement thématique « Aide à l’évaluation – Épreuve terminale E1 / Grille d’évaluation à descripteurs de niveau« , fixe les modalités désormais applicables (novembre 2023).
  • Une FAQ dédiée à l’E1 est aussi disponible depuis septembre 2023.
  • Un sujet zéro a aussi été publié par l’inspection.
  • Les évolutions au fil de l’eau sont mises en lignes dans la  page de rénovation du BTSA sur Chhlorofil 
  • Qui est concerné par cette nouvelle épreuve ?
    À partir de la session 2024, deux catégories de candidats passent la nouvelle épreuve
    terminale E1 :
    – les candidats inscrits dans une spécialité de BTSA non rénovée
    – les candidats inscrits dans une spécialité de BTSA rénovée et non semestrialisée. Dans ces
    deux situations, il s’agit du même sujet, évalué au moyen d’une grille commune.
Modules professionnels

L’ESC est appelée à intervenir dans les modules de spécialité des filières GPN, AP et DAPR.

GPN : Gestion et protection de la nature (à partir de la rentrée scolaire 2024)

Nom du module Document d’accompagnement Horaires ESC Disciplines associées

M6 : Éducation relative à l’environnement et médiation scientifique

Capacité 6 correspondant au bloc de compétences B6 : concevoir une médiation scientifique et d’éducation à l’environnement
C6.1. Élaborer desprojets de médiation scientifique dans le cadre d’activités d’EREDD
C6.2. Réaliser des prestations d’animation scientifique
C6.3. Coordonner l’accueil du public en sécurité

116 h =

2 heures / semaine pour les deux modules

  • Biologie-Ecologie
  • TIM
  • STAE/Gest aménag esp nat.

M8 : Concertation territoriale et communication

Capacité 8 correspondant au bloc de compétences B8 : Contribuer au dialogue territorial
C8.1 Réaliser un diagnostic territorial
C8.2 Participer à un processus de concertation
C8.3 Communiquer sur un projet sensible en situation de conflit

  • STAE/Gest aménag esp nat.
  • STAE/Gest entreprise

ESC en Pluri sur des thématiques pro (donc hors M1) : Conduite de projets (M2 – M7) – Communication professionnelle (de la spécialité de formation) (M3- M8) – Tutorat de projet de commanditaires (M7-M6-M4- M3)

AP : Aménagements paysagers (à partir de la rentrée scolaire 2024)

Nom du module Document d’accompagnement Horaires ESC Disciplines associées

M8 : Élaboration d’un projet d’aménagement paysager

Capacité 8 correspondant au bloc de compétences

B8 : Élaborer un projet d’aménagement paysager

C 8.1 Analyser le site à aménager dans son contexte au regard d’une commande (STAE/AP HG ESC TIM Bio-éco)

C 8.3 Présenter un projet d’aménagement paysager

  • non disponible

14,5 h =

0,25 heures / semaine

  • STAE/AP
  • Biologie-Ecologie
  • TIM
  • H-G

ESC en Pluri sur des thématiques pro (donc hors M1) : Conduite de projets (M2, Modules pro) – Communication professionnelle (de la spécialité de formation) (M3, M4, M7, M8) – Espaces aménagés : usages sociaux, culturels et thérapeutiques (M1 /M2 M5 M6 M8 –  liste non limitative

DAPR : Développement et animation de projets territoriaux (à partir de la rentrée scolaire 2025)

Tant que les documents définitifs ne sont pas disponibles, la projection est possible à partir du seul référentiel de diplôme ;

l’ESC, en plus des 1,5 h/semaine soit 87 h sur les modules M1 à M3, dispose de 3,25 h/semaine soit 188,5 h sur les capacités professionnelles,

l’ESC est appelée à intervenir dans les 5 modules de spécialité (M4 à M8), correspondant aux capacités suivantes :

  • M4, Capacité 4 correspondant au bloc de compétences B4 : Diagnostic de territoire

C4.1. Définir le cadre du travail pour le diagnostic à conduire

C4.2. Traiter les données collectées
C4.3. Produire une synthèse de diagnostic

Disciplines associées : H-G, Math, SESG-GE, TIM

  • M5, Capacité 5 correspondant au bloc de compétences B5 : Mettre en place la communication professionnelle d’un projet ou d’une structure
    C5.1 Elaborer un projet de communication
    C5.2 Animer un événement
    C5.3 Mettre en œuvre la communication externe d’une structure

Disciplines associées : SESG-GC, TIM

  • M6, Capacité 6 correspondant au bloc de compétences B6 : Organiser le travail pour les activités d’une structure
    C6.2 Fédérer un collectif de travail

Discipline associée : SESG-GE

  • M7, Capacité 7 correspondant au bloc de compétences B7 : Conduire un projet de territoire ou de structure
    C7.1 Elaborer une stratégie de réalisation d’un projet
    C7.2 Mettre en œuvre un projet
    C7.4 Communiquer dans un projet

Disciplines associées : H-G, SESG-GE, SESG-GC, TIM

(N.B. : étrangement, C7.3 Conduire l’évaluation d’un projet est à uniquement à la charge de l’enseignant.e de SESG-GE)

  • M8, Capacité 8 correspondant au bloc de compétences B8 : Accompagner les acteurs du territoire dans leurs projets
    C8.1 Contribuer à la qualité du dialogue territorial
    C8.3 Formuler un conseil dans un contexte de transitions

Disciplines associées : SESG-GE, H-G, Math

Référentiels non rénovés

Le M22 est un module de formation générale qui relève des domaines de la communication humaine et de la communication médiatisée. Dans certaines spécialités, l’ESC intervient aussi dans des modules professionnels.

Nouvelle grille horaire du BTSA : version de mai 2019.

Modules généraux

La rénovation des modules du Tronc Commun intervenue depuis 2007 est appliquée à toutes les options du BTSA depuis la rentrée 2009 ; la rénovation des modules spécifiques aux différentes options professionnelles a été menée progressivement jusqu’en 2015-2016.

Nom du module Document d’accompagnement Horaires ESC Disciplines associées CCF Ressources
M22 : Techniques d’expression, de communication, d’animation et de documentation Document d’Accompagnement (DA) de l’Inspection pour la mise en œuvre du M22, version du 25/07/2017

58h cours + 29h TP +pluri 6h

Français, Documentation+ SESG pour la pluri Voir l’onglet Evaluation Ressources GAP-ESC :

1/ à puiser dans l’onglet  « Communication humaine »

2/ Proposition de progression

3/ surveiller les publications du GAP à la page dédiée

Modules professionnels
DATR / Développement, animation des territoires ruraux : à partir de la rentrée 2012 jusqu’à y compris la promotion 2024-2026 (la rénovation sera effective à la rentrée 2025 en BTS1) → Référentiel de diplôme complet

Page dédiée au BTS DATR sur Chlorofil

Nom du module Document d’accompagnement Horaires ESC Disciplines associées CCF Ressources
 M51 : De l’espace au territoire  DA M51  29h cours  HG E5=4CCF (ESC concernée par les CCF 1 et 2)

E6=3CCF (ESC concernée par les 3)


Modalités d’évaluation  pour l’épreuves E6.

 
 M52 : Les acteurs des services en territoire rural  DA M52  14,5h cours  SESG/HG  
 M53 : Diagnostic de territoire cible dans le secteur des services  DA M53  43,5h TD  SESG, HG, TIM  
 M54 : Méthodologie de projet  DA M54  14,5h cours + 14,5h TD  SESG  
 M55 : Conception et conduite d’un projet de service en territoire rural  DA M55  14,5h cours + 14,5h TD  SESG/HG  
 M58 : Animation, communication et négociation professionnelles  DA M58  58h TD  SESG/TIM  
GPN / Gestion et protection de la nature : jusqu’à y compris la promotion 2023-2025 (la rénovation sera effective à la rentrée 2024 en BTS1) → Référentiel de diplôme complet

Page dédiée au BTS GPN sur Chlorofil

Nom du module Document d’accompagnement Horaires ESC Disciplines associées CCF Ressources
M52 : Gestion de la nature et concertation territoriale, (Participer à des démarches de concertation, en ayant analysé les
enjeux historiques, géographiques, économiques et culturels du
territoire).
DA M52 14,5h cours SESG, STAE, HG E5=2CCF (ESC concernée par le CCF 1)

E6=4CCF (ESC concernée par les CCF 3 et 4)


Les modalités d’évaluation fixées dans la ns 2013-2138 ont été patiellement modifiée : voir sur Chlorifil les ressources 2018.

 
M54 : Animation d’un public, (Concevoir et mettre en œuvre une action d’animation, d’information et se sensibilisation). DA M54 43,5h cours + 43,5h TD STAE Les pratiques d’animation, d’enseignement et d’évaluation de la capacité C6 en BSTA GPN
M56 : Mise en œuvre de projets de gestion, de valorisation et de préservation de la nature, (Conduire un projet de gestion, de valorisation, et de préservation de
la nature).
DA M56 14,5h cours STAE, BIO-ECO  
Activités pluridisciplinaires au service de l’ensemble des modules professionnels : leur affectation thématique est laissée à l’initiative des équipes (150h/élèves avec 270h/ens. dont 60h ESC, à titre indicatif)   ± 60h toutes Module de présentation des situations pluridisciplinaires
AP / Aménagement paysager : jusqu’à y compris la promotion 2023-2025 (la rénovation sera effective à la rentrée 2024 en BTS1) → Référentiel de diplôme complet
Page dédiée au BTS AP sur Chlorofil
Nom du module Document d’accompagnement Horaires ESC Disciplines associées CCF Ressources
M51 : Les contextes et les déterminants des aménagements paysagers objectifs 11 et 12, 31 et 32 Recommandations pédagogiques 14,5 h cours + 15h pluri STAE, HG, Bio, Agro, SESG  
Autres modalités de formation
Le MIL (module M71) vise à permettre le développement d’une compétence professionnelle ou d’une ouverture sur des réalités sociales ou culturelles, sur des sciences ou des technologies contemporaines.Le MIL correspond à un volume horaire de 87 heures/élèves pour les BTSA rénovés (Aquaculture, SER, Anabiotec, STA, Viti-oenologie, TC, PA, PH, APV, GEMEAU, GPN, GF, GDEA, DATR). Pour les BTSA non rénovés, le volume horaire est de 116 heures.Voir les textes réglementaires du MIL sur Chlorofil.
Le M11 : l’enseignant d’ESC peut être à même d’y participer. Le module (qui concerne l’ensemble de l’équipe pédagogique) entre en rénovation en même temps que les modules du domaine professionnel. Le site pré@vert a proposé toute une série de ressources, pour les étudiants et pour les équipes pédagogiques → compilation de toutes les ressources M11 / Ressources concernant le M11 sur Chlorofil

Évaluation

L’ESC est principalement dispensée dans le module M22, et intéressée par l’épreuve E2 et l’épreuve terminale E1 « Expression française et culture socio-économique » (voir la sous-page spécifique).

L’E2 prend des modalités d’évaluation très différentes selon que le choix de l’établissement place les canditat.e.s dans l’obligation du contrôle continue ou « hors CCF ».

1°  L’E2 : Cas des candidats en contrôle continu.

Pour les BTSA, l’évaluation permet d’évaluer les sous-capacités suivantes incluses dans la capacité générale : S’exprimer, communiquer et comprendre le monde :

  • CCF1 (interdisciplinaire documentation et français, ESC possible) :
    • Répondre à un besoin d’information par une démarche de médiation documentaire ;
    • S’exprimer à l’oral et à l’écrit dans des situations de communication variées ;
  • CCF2 (ESC + un autre enseignant du module) :
    • Interagir dans des situations de communication variées ;
    • Mobiliser ses capacités d’autonomie, d’organisation et de communication dans le cadre d’un projet.

Voir dans cette page la rubrique « Le PIC ».

  • CCF3 (économie) :
    • Mobiliser les outils permettant de se situer dans la réalité économique et sociale ;
    • Identifier les causes et les conséquences des transformations de la société.

Ces capacités sont acquises dans le cadre des modules M21 et M22.

Contrôle certificatif en cours de formation n°1 – CCF n°1

Il se présente sous la forme d’une communication orale intégrant des supports de communication. L’étudiant effectue une recherche documentaire, individuellement ou en binôme, et réalise un traitement de l’information assorti d’une argumentation orale, au travers d’une démarche de médiation documentaire qu’il définit. Ce travail s’appuie obligatoirement sur le thème socio-économique et culturel au programme (voir sur cette page l’onglet Les thèmes de culture socio-économique).

Pour comprendre le travail du documentaliste : un document de l’inspection sur la médiation documentaire (2007).

Contrôle certificatif en cours de formation n° 2 – CCF n°2

Le CCF n°2 évalue deux sous capacités sous la forme de la conception et de la mise en œuvre, en petits groupes (2 à 5 étudiants, idéalement 3 ou 4), d’un projet d’initiative et communication (PIC).

Ce projet comprend obligatoirement l’élaboration d’un support de communication visuel ou audiovisuel et la mise en place d’une animation.

L’évaluation est réalisée par au moins deux enseignants du M22 dont le professeur d’éducation socioculturelle.

Elle comporte une partie collective (évaluation du groupe) et une partie individuelle. Elle prend appui sur le carnet de bord du candidat et les fiches projets. Elle évalue les sous capacités du groupe et du candidat :

  • à se situer dans une démarche de projet (cohérence, faisabilité, objectifs, mobilisation des ressources) ;
  • à anticiper l’action (gestion du temps et des ressources, répartition des tâches, coopération, autonomie, adaptation ) ;
  • à améliorer la communication dans la mise en œuvre du projet (communication avec un public, pertinence, impact du support, valorisation du projet).

2° Cas des candidats « hors CCF ».

Définition de l’épreuve terminale E2 pour les candidats hors CCF
Nom : E2. Nature : Oral. Coefficient : 3. Durée : 30 min.
Nature de l’épreuve
Cette épreuve concerne à la fois les sciences économiques et l’éducation socioculturelle.
Il s’agit d’une épreuve orale d’une durée totale de trente minutes. Elle s’effectue à partir d’un dossier constitué de deux types de documents proposés par le candidat :
– un corpus documentaire cohérent et pertinent portant sur une question vive de nature économique et sociale. Ce corpus est constitué d’un article à caractère scientifique de 2000 à 8000 mots, exprimant un point de vue argumenté sur la question abordée. Une courte note de synthèse rédigée est jointe ainsi qu’une bibliographie indexée de 10 références maximum ;
– une affiche, présentée en format A3, réalisée par le candidat visant, soit à illustrer de façon synthétique et attractive la question traitée, soit à exprimer le point de vue personnel et critique du candidat sur le sujet. Ce document conçu pour s’inscrire dans une situation de communication imaginée par le candidat doit être compréhensible, indépendamment, de la lecture de l’article par un public large.
Évaluation de l’épreuve
L’épreuve se déroule en deux parties :
– dans la première partie, le candidat présente son dossier au jury composé de deux enseignants (un d’économie et un d’éducation socioculturelle). Dans un court exposé de 5 à 10 minutes maximum, il présente les enjeux de son sujet, reformule l’argumentation principale de l’article et présente son document visuel en précisant le contexte de communication dans lequel il pourrait trouver sa place ;
– dans la deuxième partie, le jury interroge le candidat, d’une part sur les connaissances nécessaires à la
compréhension de l’article, son intérêt et sa portée, la cohérence du dossier, la pertinence de la bibliographie, d’autre part sur la pertinence et la qualité du message visuel proposé en relation avec l’intention déclarée.
Les sous-capacités annoncées pour l’épreuve E2 seront évaluées au travers de la qualité de l’expression orale et du dossier présenté, ainsi que sur la maîtrise des connaissances et la pertinence langagière et technique du message visuel.

Une grille d’évaluation est disponible (annexe 2 dans les notes de service de « Définition des épreuves et des modalités d’évaluation du BTSA » de toutes les options) :


Le PIC

« Objectif 4 : Développer son autonomie, sa capacité d’organisation et de communication dans le cadre d’une démarche de projet : le P.I.C. »
Dans la mise en œuvre du M22, le PIC, porté en groupe, est obligatoirement certificatif (CCF 2 de l’E2).

Il y a donc lieu de prendre en compte:

  • les recommandations pédagogiques publiées avec le référentiel du M22, qui soulignent que « La mise en œuvre du P.I.C. nécessite que les objectifs 1, 2 et 3 aient été traités au préalable. » Le PIC sera donc normalement réalisé en 2ème année, une fois que les étudiants auront acquis l’outillage nécessaire.
    « Cependant dans les filières TC, GPEN et SER notamment, des projets professionnels supposent acquis les apprentissages en matière de méthodologie de projet, de communication et d’animation (…). Il est dans ce cas plus pertinent de les mettre en œuvre, PIC compris, au cours de la première année de formation. »
  • Le document d’accompagnement, renouvelé en 2017, qui n’impose l’usage d’un « carnet de bord que pour la formation en documentation (cf. « Objectif 1.2 : Mettre en œuvre sa capacité d’organisation et de communication de l’information dans le cadre d’une démarche de médiation documentaire »). « Cette ambition requiert une vigilance méthodologique sans laquelle des dérives sont inévitables. » Il convient donc de donner un cadre initial détaillé, notamment pour que les étudiants puissent préparer la présentation de leur projet.
  • Le PIC est porté en groupe, il y aura donc autant de PIC que de groupes d’étudiants dans la classe,
  • Il est demandé explicitement que chaque groupe « élabore un support de communication à partir d’une note d’intention (description, claire, attractive, et la plus complète possible, du produit de communication retenu) et met en place une médiation avec le public visé« .
  • Le PIC repose à la fois sur la pédagogie de projet et sur la pédagogie de contrat. De ce fait : « L’enseignant n’impose pas un projet. Il est cependant le garant de sa faisabilité, et du respect des règles d’hygiène et de sécurité« .

question pratique

Le Financement des PIC

Il y a plusieurs positions dans les établissements : positions qui relèvent de choix pédagogiques et/ou financiers.

  • La participation financière de l’établissement n’est pas systématique. Mais si le projet a besoin d’un soutien financier ou si l’établissement est un partenaire d’un (ou plusieurs) projet, alors il y a négociation du groupe avec le gestionnaire et le proviseur (cela fait d’ailleurs l’objet d’une préparation spécifique : apprendre à argumenter et présenter un projet).
  • L’établissement peut réserver une enveloppe globale aux PIC, ou un budget attribué par PIC, identique pour tous les projets – ou non. Le PIC est défendu devant une instance (équipe de direction par exemple), parfois validé par le CA.
  • La participation de l’établissement n’intervient d’ordinaire que pour la prise en charge du téléphone, du courrier, des éventuels déplacements. Auquel cas ces dépenses doivent être valorisées en recettes par les étudiants qui sont incités à chercher ailleurs le gros de leur financement, lequel fait intégralement partie de leur réflexion. Ça ne limite pas nécessairement les ambitions et ça permet de travailler « au réel » (ce sont des étudiants en voie de professionnalisation). Avoir des idées, c’est bien, mais les assumer entièrement, voilà qui est formateur, non ?

question pratique

Quelques remarques pédagogiques

  • Le document d’accompagnement pointe, dans le chapeau de l’objectif 4, diverses dérives qu’il convient d’éviter.
  • La » restitution  » du PIC ne peut tenir lieu d’élaboration d’un support de communication : celui-ci fait partie intégrante du projet. La présentation orale donne lieu à la création de nouveaux supports adaptés à la situation.
  • Le PIC couvre une action d’animation (au sens large) autour de laquelle le groupe d’étudiants puisse communiquer en ciblant un public (généralement celui auquel est destiné l’animation) ; par exemple : mise en place d’une randonnée en VTT (contact avec diverses associations, préfecture, annonces journaux, tracts, affiches…), journée de sensibilisation aux tri des déchets dans une école primaire (jeux, visite de déchetterie…les supports de communication étant ciblés plutôt vers les enfants), exposition et invitation d’un conférencier sur le Tibet (montage de l’expo, annonces dans la presse…).
  • « Le projet s’inscrit dans une démarche rigoureuse intégrant les apprentissages. II y a risque de dérive
    organisationnelle et techniciste quand la planification directive de l’enseignant empêche les  recherches et les tâtonnements nécessaires. Attention à l’implication excessive de l’enseignant et aux cadrages abusifs sous prétexte d’efficacité pédagogique! » De même, « Il y a risque de dérive spontanéiste quand, au nom de la nécessaire autonomie du groupe, le projet, sans contraintes, s’invente au fur et à mesure. »
  • Les PIC à ne pas entreprendre : l’organisation de manifestations dont les enjeux financiers sont lourds ou ingérables (rassemblement de tuning ou tour de France en tracteur !… les fausses bonnes idées ne manquent pas). Dans la phase initiale, le critère de faisabilité doit être analysé, sachant que le contexte est à prendre en compte : ce qui est faisable ici est irréalisable là. « II y a risque de dérive productiviste quand les impératifs de production l’emportent sur les considérations éducatives. Attention aux projets sur commande, et à la médiatisation excessive (impératifs de communication externe de l’établissement par exemple). »
  • Ce qui est évalué, c’est la démarche, pas la finalisation en tant que telle. D’où l’importance du carnet de bord.
  • Suivi et organisation du PIC : 
    • Proposition : certains collègues estiment qu’un carnet de bord (Nelly Servignat, 2014) peut être proposé comme outil de veille et de conceptualisation. C’était en effet l’une des modalités de suivi proposées dans l’ancien module D22 du BTSA ainsi que dans les anciens projets d’utilité sociale (PUS) du BEPA. D’autres collègues optent pour une proposition de guide méthodologique du projet. De telles modalités plus ou moins normatives et facilitant le suivi et la prise de recul (et/ou le contrôle ?) n’ont rien d’obligatoire et si l’on y recourt, ce sera en demeurant attentif à rester dans l’esprit de la pédagogie de projet qui implique que les apprenants soient libres de leurs choix et doivent trouver eux-mêmes les modalités de dépassement des situation-problème qui se présentent à eux. Il convient donc d’éviter un document de suivi trop infantilisant. La Conf ESC sur Mélagri est un lieu d’échange qui permet d’obtenir des conseils et documents d’appui de la part des collègues, il n’y a donc pas lieu de proposer ici d’exemples « clé en main ».
    • Proposition alternative : un guide spécifique aux CFAA pourra être adapté aux BTSA par apprentissage, afin de faciliter la mise en œuvre des attendus de formation dans le cadre spécifique de l’alternance.
    • Validation : dans certains EPLEFPA, les avant-projets des PIC sont présentés à une commission de validation, sachant que, le cas échéant, les PIC projetés peuvent aussi être portés à la connaissance des instances de l’EPLEFPA ; ces dispositions ne sont pas mentionnées dans les textes : soulignons qu’il s’agit de formalisation locales, convenues entre l’enseignant.e d’ESC et la direction mais non obligatoires, et liées au fait que « Le projet est sous la responsabilité du directeur de l’EPLEFPA quand à l’impact de son implication dans l’environnement extérieur« .
  • Évaluation :
    •   Voila ce qui rappelle le Document d’accompagnement du 25/07/2017, concernant la documentation, sachant que l’enseignant de français va évaluer pour sa part la maîtrise de l’argumentation orale (phase 2 du CCF) : « Compte tenu de l’horaire affecté, le professeur d’éducation socioculturelle gère le suivi de l’ensemble des projets. Mais les professeurs de documentation et de lettres veillent à la relation entre les apprentissages qu’ils mettent en œuvre et leurs traductions concrètes dans les projets. Ils peuvent également, au même titre que d’autres enseignants, être tuteurs d’un projet en fonction de leurs motivations et compétences.
      Cet objectif 4 du référentiel suppose pour être atteint d’intégrer les apprentissages relatifs aux objectifs 1, 2 et 3. »
    •   De plus, l’évaluation doit porter sur le développement des capacités visées au référentiel d’évaluation ; précisément, le PIC (épreuve 2) répond à deux sous-capacités (C. 1.5 et C. 1.6),
      – Interagir dans des situations de communication variées,
      – Mobiliser ses capacités d’autonomie, d’organisation et de communication dans le cadre d’un projet.
      Tout au long du cycle, c’est l’évaluation des capacités qui doit piloter la formation.Par ailleurs, il convient de s’appuyer sur les objectifs du référentiel de formation, ce qui implique que les étudiants, seuls et en groupe, doivent apprendre à :
      – se situer dans une démarche de projet (cohérence, faisabilité, objectifs, mobilisation des ressources) ;
      – anticiper l’action (gestion du temps et des ressources, répartition des tâches, coopération, autonomie, adaptation ) ;
      – améliorer la communication dans la mise en œuvre du projet (communication avec un public, pertinence, impact du support, valorisation du projet)
      Cela concerne uniquement la formation initiale par voie scolaire (pour les CFA et CFPPA, se référer au dossier d’habilitation).
    •   Il est dit dans la Note de service DGER/SDESR/N2010-2136 du 28/09/2010 fixant la Définition des épreuves et des modalités d’évaluation du BTSA option « Production horticole » du BTSA (c’est celle des PH, mais sur les modules du tronc commun, les modalités sont les mêmes pour tous) : « L’évaluation est réalisée par au moins deux enseignants du M22 dont le professeur d’éducation socioculturelle. » Cela vaut évidemment pour toutes les options.
    • Une évaluation de la capacité à organiser un projet ne peut s’appuyer uniquement sur le résultat final, mais sur l’explicitation de la procédure. D’où l’intérêt de la pratique explicitée comme mode d’évaluation : dans le cadre de l’épreuve et de son évaluation individuelle, au vu de la situation de projet évoquée, le candidat doit montrer son aptitude à mettre en œuvre des modalités, outils, pratiques, opérations techniques adaptées et à les justifier.
    •   Comme base de travail pour la formalisation d’une grille pour le PIC, CCF n°2 de l’E2, vous pouvez vous inspirer de l’une ou l’autre des formes proposée ci-dessous (c’est un exemple et non une injonction). Si les capacités intermédiaires sont issues du référentiel de certification, les critères et indicateurs relèvent de votre autonomie.

N.B. Outre le nécessaire oral ou écrit apportant la part individuelle de la notation (50% minimum, qui peut aussi prendre la forme d’entretiens d’explicitation (pratique explicitée), toute liberté est laissée dans la prise en compte des situations diverses observées en vue de l’évaluation collective.

L’évaluation du groupe d’étudiants dans ses modalités de travail suppose de fait la mise en œuvre de compétences variées en termes de projection, anticipation, suivi, organisation, animation,  communication, etc. : ces situations sont repérables non seulement dans les phases pédagogiques en salle, mais aussi dans l’usage d’un outillage conceptuel adapté, dans la cohésion du groupe et la répartition des tâches, dans la relation aux partenaires, dans la maîtrise des modes de communication, dans les actions de terrain, dans la gestion des ressources (liste non exclusive ; les critères d’évaluation peuvent aussi être définis avec la classe).

Enfin, dans les critères et indicateurs que vous préciserez dans la grille, il conviendra donc de distinguer ceux relevant de l’appréciation des performances individuelles et des performances de groupe.

Thèmes de culture socio-économique, E1

  • Pour les options de BTSA non rénovées, le thème socio-économique et culturel qui sert de support, de manière non exclusive, aux situations pédagogiques correspondant aux objectifs des modules M21 et M22, toutes options confondues, est défini par une note de service annuelle. Le thème unique proposé est le support de l’épreuve terminale E1 et  du CCF 1 de l’E2 pour les options non rénovées.

Les grilles d’évaluation des épreuves terminales se retrouvent dans les annexes de la Note de service DGER/SDES/2014-565 du 15/07/2014 (E1 : annexe 1 ; E2 hors CCF : annexe 2).

  • Pour les spécialités rénovées à  partir de la rentrée 2022, le thème est proposé comme support de formation du M1, Capacité 1 correspondant au bloc de compétences B1 : S’inscrire dans le monde d’aujourd’hui.

BTSA non semestrialisé : l’épreuve terminale est maintenue.

BTSA semestrialisé : dans le cadre de la réforme du BTSA rénové, ouvrant la possibilité de formation en semestrialisation, le thème culturel ne peut être évalué qu’en ECCF si la semestrialisation est choisie par l’établissement. Il n’est alors pas obligatoire : « Le thème culturel et socio-économique est mobilisé pour l’enseignement de cette capacité, de manière obligatoire pour les étudiants composant en épreuve ponctuelle terminale E1 et peut l’être, par choix de l’équipe pédagogique, pour ceux qui sont évalués en ECCF. » (Document d’accompagnement du M1).

Pour mémoire, voici les notes de service et les thèmes traités au fil des années :

NOTE DE SERVICE DGER 2021 rectifiée (avec bibliographie) Cas des candidats se présentant aux sessions 2023 et 2024, thème : Consommer autrement

NOTE DE SERVICE DGER 2020 (avec bibliographie) Cas des candidats se présentant à la session 2022, thème : Créativité, innovations

NOTE DE SERVICE DGER 2019 (avec bibliographie) Cas des candidats se présentant à la session 2021, thème : Créativité, innovations

NOTE DE SERVICE DGER 2018 (avec bibliographie) Cas des candidats se présentant à la session 2020, thème : La solidarité

NOTE DE SERVICE DGER 2017 (avec bibliographie) Cas des candidats se présentant à la session 2019, thème : La jeunesse

NOTE DE SERVICE DGER 2016 (avec bibliographie) Cas des candidats se présentant à la session 2018, thème : Le bonheur aujourd’hui

NOTE DE SERVICE DGER 2015 (avec bibliographie) Cas des candidats se présentant à la session 2017, thème : Le jeu

NOTE DE SERVICE DGER 2014 (avec bibliographie) Cas des candidats se présentant à la session 2016, thème : Internet : nouvelles cultures, nouvelles économies

NOTE DE SERVICE DGER 2013 (avec bibliographies) Cas des candidats se présentant à la session 2015, thème : La ville en mutation.


Progressions#GAP-ESC

Documents GAPL’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est gap-esc_fd-gris.jpg.

Afin de fournir des pistes de transposition didactique des référentiels, le GAP ESC produit des propositions de progressions (séquences / séances) à la page dédiée : déclinaisons de progressions en séquences et séances.

    • Les propositions de progressions fournies ne peuvent être prises que comme des suggestions, ce ne sont en aucun cas des indications normatives (et encore moins des textes officiels). Nous croyons de ce fait utile de proposer, le cas échéant, une progression séquencée alternative pour un même référentiel de formation.
    • Proposition indicative de progression en BTSA « non rénové » : M22 sur les deux années.

  Mise à jour : 30/08/2019 BTSA sur Chlorofil

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